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« Revenir pour souffrir » : un petit bilan sur la franchise Walking Dead.

  • Quentin Fischer
  • 20 oct. 2016
  • 12 min de lecture

Eh oui, nous y sommes enfin : après six mois et demi d'attente depuis la diffusion du dernier épisode de la saison 6, The Walking Dead revient enfin avec une septième saison sur le réseau câblé AMC, qui produit les deux séries de la franchise Walking Dead, créées par Robert Kirkman. Avant de nous faire submerger par une vague d'horreurs, de souffrances et d'émotions, il est temps de faire le bilan de la saison 2 de Fear the Walking Dead et de nous préparer à la saison 7 de The Walking Dead, quelques jours avant la diffusion du premier épisode de la saison « The Day Will Come When You Won't Be ».

affiche promotionnelle de la saison 7 (denofgeek.com)

Pour commencer, revenons sur Fear the Walking Dead. Si comme moi, vous êtes insatiables de zombies et incapables d'attendre six mois pour retrouver Rick & Co, vous avez certainement suivi le spin-off intitulé Fear the Walking Dead, qui vient d'achever sa deuxième saison le 2 octobre dernier sur un double épisode. Dave Erickson, le co-créateur, a confirmé que la chronologie de la série-fille avait enfin rejoint celle de la série-mère : le milieu de la saison 2 correspond au moment où Rick ouvre les yeux à l'hôpital dans l'épisode pilote de The Walking Dead, deux mois après l'apocalypse.

J'ai trouvé la première moitié de la deuxième saison très riche, notamment par le biais de quelques épisodes comme « We All Fall Down » (2x02), « Sicut Cervus » (2x07) et « Shiva » (2x08). On y trouvait une grande richesse symbolique, notamment dans la dialectique entre deux visions d'inspiration chrétienne de l'Apocalypse : la symbolique du cerf (le christ/Victor) s'opposant à la symbolique de la chouette (inspiration vaudoue/Santa Muerte/Celia).

Fear the Walking Dead, "Sicut Cervus" (thewalkingdead.com)

J'ai par contre trouvé la deuxième moitié de la saison un peu plus faible, notamment du fait de ses sous-intrigues. Elle n'était pourtant pas dénuée d'intérêt. Elle reprenait quelque peu l'éclatement du groupe de la saison 4 de The Walking Dead après la destruction de la prison. Là, les personnages sont séparés au Mexique selon leurs attentes : Travis essaie de ne pas perdre Chris, qui cherche pour sa part à échapper au groupe. Ofelia ne se sent pas à sa place et remonte vers la frontière ; Nick part en quête initiatique d'un Eldorado, dont il découvre la réalité avec amertume au fil des épisodes ; Alicia, Madison et Victor, pour leur part, jouent aux vacanciers dans un hôtel. S'ils font monter la tension et la violence et préparent la réunion du groupe, j'ai trouvé les deux derniers épisodes (« Wrath » et « North ») relativement décevants, et je regrette que le groupe ne soit pas reconstitué plus tôt, et que seule une direction commune (« North ») soit établie.

Maddy et Travis se retrouvent à la fin de la saison 2 (ibtimes.co.uk)(

Cependant, la série présente quelques personnages forts qui révèlent progressivement leur épaisseur. En tête de file, les parents Maddy et Travis prennent enfin pour moi toute leur profondeur, lorsqu'ils se retrouvent à l'hôtel et prennent conscience de ce que peut être leur relation de couple dans ce monde. Maddy avait de l'avance, mais Travis a suffisamment perdu désormais pour avoir franchi la distance qui les séparait. Par ailleurs, la réunion du couple se fait dans la pénombre et dans une ambiance autrement plus sombre que la constitution des couples dans The Walking Dead, où ils incarnent souvent l'espoir et la foi en l'amour. Les Salazar ont peu de temps à l'écran, mais le retour d'Ofelia (et peut-être de son père, dont la mort n'est pas confirmée) peut être prometteur. Je crains la façon dont les scénaristes vont aborder le possible triangle amoureux Ofelia/Nick/Luciana. Je trouve que Nick a été un peu plus « cliché » dans cette saison et que l'intrigue de la Colonia sentait un peu le réchauffé, c'est pourquoi je pense que le placer ensuite dans un triangle amoureux est un peu dangereux. Seulement son choix de mener les habitants de la Colonia à la frontière et à leur perte pourrait le retrancher dans un état émotionnel intéressant et faire un peu revirer le personnage. Contrairement à son frère, je trouve qu'Alicia se révèle enfin dans toute son épaisseur et j'ai hâte de voir où ils mèneront le personnage dans la saison 3. Pour sa part, Strand est un peu à la traîne dans son processus d'intégration dans le groupe, mais son personnage pourrait être développé quand ses vacances à l'hôtel seront enfin finies, à moins que les scénaristes décident de ne pas le faire revenir, ce qui serait peu probable et dommage car le casting régulier est déjà assez réduit.


Le bilan de la saison 2 est en demi-teinte. Elle est assez intéressante pour satisfaire les spectateurs avides de zombies et comporte quelques personnages qui valent le détour, mais est encore largement dépendante de l'audience de la série-mère. Une relation de co-dépendance qui est loin d'être équilibrée, puisque AMC a lancé Fear une semaine après la fin de la saison 6 de The Walking Dead, alors qu'elle se permet de faire une pause entre la fin de la saison 2 de Fear et le début de la saison 7 de la série mère. C'est donc que Fear a encore besoin de vampiriser l'audience de The Walking Dead. Elle mérite l'épreuve d'une troisième saison (qui sera diffusée au printemps 2017), de même que The Walking Dead a mis du temps à se trouver (je ne l'ai vraiment aimée qu'à partir de la saison 4 pour ma part). Dans Fear, l'escalade de la violence a suivi un rythme beaucoup plus effréné que dans la série-mère, même si les scénaristes sont un peu plus frisquets sur l'utilisation du gore. Par ailleurs, elle subit des attentes beaucoup plus exigeantes, puisque de nombreux spectateurs ont constitué leurs attentes à partir de leur visionnage de la série-mère, qui a atteint une richesse esthétique, symbolique et une complexité narrative que Fear ne peut atteindre après seulement deux saisons, mais qu'elle pourrait trouver au fil du temps.

Fear the Walking Dead "Monster" (amc.com)

Il lui faudra surtout trouver sa voix et sa place dans l'univers Walking Dead. Là où The Walking Dead se présentait immédiatement comme une série post-apocalyptique, l'intérêt initial de Fear était de nous donner à voir le glissement progressif du monde dans l'anarchie. La première saison nous a montré cela. La saison 2 nous a permis de découvrir deux « lieux » que nos personnages de The Walking Dead n'avaient pu explorer en restant embourbés dans les forêts de l’État de Géorgie : la mer (tout aussi dangereuse et infestée de zombies), et le Mexique (où les différences culturelles induisent une réception différente du retour des morts). Seulement, le retour vers les États-Unis en fin de saison 2 implique une perte de différenciation entre les deux séries : Fear devra trouver sa place ailleurs.

Une piste intéressante consisterait à nous montrer un groupe évoluer d'une manière (radicalement) différente du groupe de The Walking Dead, ce qui pousserait à des comparaisons éclairantes. À vrai dire, de nombreuses possibilités s'ouvrent aux producteurs, notamment dans un rapprochement des deux séries (par crossover ou transfert de personnages) : l'éloignement géographique le rend difficile, mais l'écart temporel entre les deux séries (près de deux ans) fait qu'il n'est pas incongru. Au moins une théorie évoque déjà le fait que les personnages de Fear pourraient appartenir à un groupe que rencontre Rick &Co dans la série de comics de Kirkman. On pourrait très bien imaginer un transfert de personnages, voire une apparition entière du groupe de Maddy dans The Walking Dead, entraînant une confrontation qui serait très intéressante du fait de l'attachement des spectateurs pour les deux groupes de protagonistes. Fear the Walking Dead est loin d'être sans intérêt : je ne cache pas que j'aimerais voir Kim Dickens (l'interprète de Maddy) et Andrew Lincoln (Rick) se rencontrer à un moment ou un autre.


affiche promotionnelle de la saison 2 de Fear the Walking Dead (screenrant.com)

Revenons maintenant sur le fameux cliffhanger de fin de saison 6 qui a tant fait parler de lui. Le 3 avril dernier, lors de la diffusion de l'épisode « Last Day on Earth », les scénaristes nous ont laissés pantelants en nous confrontant à un groupe – et surtout à un Rick – complètement défait et démuni face au nouveau sociopathe de la série, le fameux Negan. Mais le coup de maître n'a pas été de laisser nos personnages dans une situation inextricable comme à Terminus en fin de saison 5. Les scénaristes ont choisi de nous annoncer la mort d'un des onze protagonistes présents lors de la première apparition de Negan sans nous révéler son identité. Dimanche prochain, nous saurons qui de Rick, Carl, Michonne, Daryl, Sacha, Aaron, Abraham, Rosita, Eugene, Glenn ou Maggie s'est fait castagner à coups de Lucile, après le Am-stram-gram le plus tendu de l'histoire de la télévision.

Rick défait face à Negan (independant.co.uk)

De nombreux fans de la série se sont offusqués de cette fin de saison, voire se sont sentis trahis par les scénaristes, qui ont reçu de nombreux courriers envenimés et pétitions exigeant des réponses pendant ces quelques mois. Alors que certains fans exigent des réponses, je fais plutôt partie de ceux qui ont apprécié ce choix discutable : régulièrement, les scénaristes de la série sacrifient un protagoniste auxquels les spectateurs se sont attachés afin que chaque personnage soit constamment en danger de mort et que le spectateur ne se dise pas sans arrêt « De toute façon ils ne tueront jamais untel ». Seul Rick semble en sécurité puisque la série est construite sur son point de vue depuis le premier épisode ; encore que sa mort serait un choix audacieux qui surprendrait une grande partie de l'audience, puisqu'elle sacrifierait la cohérence narrative au profit d'une cruelle leçon sur la brutalité et l'anarchie totale du monde fictionnel de la série. Et il suffit de voir son visage défait lorsqu'il rencontre Negan pour comprendre qu'il se sait impuissant désormais... Toujours est-il que ce cliffhanger nous force à attendre six mois avant de savoir qui est mort et Andrew Lincoln a très bien résumé ce qu'impliquait ce choix dès le mois d'avril dans une interview pour Entertainment Weekly : « D’habitude quand on finit une saison avec un mort, ça marque vraiment une fin. Ça laisse le temps au public de faire son deuil. Ici ça va être un retour ambitieux mais aussi terrifiant parce que la saison ne va pas bien commencer. Scott et les scénaristes ont choisi un vrai challenge : de demander au public de revenir pour souffrir, parce qu’on sait que quelqu’un est mort. Et c’est ça le début de la saison 7 » (source de la citation : mcetv.fr)

Je pense aussi que, en dépit de leurs excuses publiques face à l'audience, les scénaristes étaient bien conscients de la vague de colère qu'ils déclencheraient en faisant ce choix. Car, par-delà le simple désir de faire revenir le spectateur pour lui donner sa réponse, ce cliffhanger nous confronte au choix qu'eux-mêmes ont à faire à chaque fois qu'un personnage doit mourir : qui va-t-on sacrifier ? Et toutes les questions que cela implique : qui sommes-nous prêts à perdre, qui pouvons nous perdre ? Comment cela influencera les intrigues à venir ? Quels personnages seront le plus affectés par cette mort ? Que peut représenter cette mort d'un point de vue moral ou idéologique, et qu'est-ce qu'on peut en inférer sur les « règles » actuelles du monde fictionnel, s'il en est ? Dans quelle mesure les scénaristes de la série TV s'éloigneront ou se rapprocheront de la trame narrative des comics ? (…)

Qui passera à la casserole ? (media.cleveland.com)

Les producteurs savaient que nous essaierions de trouver la réponse nous-mêmes, et je pense qu'ils voulaient nous pousser à émettre des théories et construire des hypothèses à partir des nombreux éléments qui entrent en compte dans ce choix. Certes Negan choisit sa victime au hasard, mais le choix des scénaristes est, lui, loin d'être hasardeux. De nombreux facteurs entrent en compte dans leur décision. Et ils nous poussent ainsi à nous plonger dans des raisonnements macabres, à émettre des hypothèses plus choquantes les unes que les autres et à nous confronter au choix difficile qu'ils font régulièrement depuis six ans déjà : qui va-t-on faire mourir cette fois ? Nous savons d'expérience que nous allons perdre un personnage auquel (au moins une partie de) l'audience est attachée, mais au lieu de nous préparer au drame, ils préfèrent nous confronter à ce choix monstrueux. Ainsi ils nous mettent face à nos propres hypothèses, à nos attentes, nos craintes, notre compréhension de l'univers et nous laissent le temps de laisser maturer notre réflexion, qui en dit autant sur notre rapport personnel à la série que sur la série elle-même. Ils nous laissent le temps de nous retourner et de construire – à partir de notre lecture personnelle – des embranchements possibles de la narration, des virtualités que leur choix confirmera ou réduira à l'état de ratures scénaristiques, d'espoirs brisés, de futurs possibles qui auraient pu être mais ne le pourront plus. Chacun est libre dans son attitude : que l'on préfère vivre à fond le premier épisode et attendre le début de la septième saison à l'abri des spoilers ; ou que l'on préfère passer du temps à élaborer des hypothèses et tenter de les vérifier à l'aune des comics, des derniers interviewes des membres de la production et de visionnages d'épisodes précédents.

À mon sens, cet objectif converge avec un autre intérêt de la réception des séries : la faire vivre pendant ses temps morts. Car une série, c'est surtout un plaisir social : en parler avec ses amis, ses proches ou d'autres fans, confronter nos hypothèses et nos intelligences de la série. Ne mentez pas, si vous êtes à jour dans la série, vous en avez forcément un peu parlé au cours des six derniers mois ! Sur ce point, c'est pari gagné pour les scénaristes : depuis avril, la série n'a cessé de faire parler d'elle en société et sur internet par le biais de nombreux interviewes d'acteurs (reçus avec circonspection par des spectateurs qui se méfient de toutes les déclarations potentiellement mensongères). Une série télévisée, ce n'est pas seulement un épisode de quarante minutes toutes les semaines, c'est aussi une effervescence constante de critiques, théories, coups de gueule, et joutes verbales sur internet, dans nos chaumières et nos lieux publics. Et nous avons appris à jouer le jeu : sans pouvoir en être certain, on a tous notre petite théorie personnelle, si indécise et réprimée qu'elle puisse être pour ceux qui préfèrent attendre sagement la sortie de la septième saison. Et pourtant, quand Lucile tranchera la décision, la jubilation de ceux qui avaient raison sera sans doute entachée du sang de la ou des victime(s) de Negan.

Jeffrey Dean Morgan (Negan) et Norman Reedus (Daryl) (virginradio.fr)


Comme tout le monde, je vais me jeter à l'eau un peu tard et formuler mon raisonnement (qui n'est – et j'en suis désolé – pas construit sur l'identité d'un personnage, mais plus sur le désir des scénaristes de nous traumatiser au début de la saison). L'arrivée de Negan était attendue depuis un moment. Je pense que producteurs veulent nous choquer, c'est pourquoi on peut exclure une mort facile ou raisonnable, à savoir le dernier arrivant (Aaron), ou l'un du trio Abraham/Eugene/Rosita, qui seraient des choix relativement acceptables car ils n'ont pas perdu un seul membre depuis leur arrivée en cours de quatrième saison. Ce n'est pas improbable, mais je ne serais pas choqué pour ma part.

Si la perte doit être traumatisante, et si un seul personnage meurt, ce sera certainement un personnage très attachant et emblématique. Je ferais alors deux catégories : j'aurais tendance à écarter Rick, Maggie et Carl pour des raisons narratives ou morales (encore que ce dernier argument ne tient probablement pas la route : on a déjà vu mourir des enfants et une mère en train d'accoucher). Dans la logique macabre qui vise à déterminer quelle mort pourrait nous choquer le plus, Daryl, Michonne et Glenn sont – pour moi dans cet ordre – les candidats idéaux de Negan. Sacha peut également intégrer de cette catégorie, mais je ne pense pas qu'elle périrait seule.

Richonne (topsy.fr)

Car mon hypothèse personnelle (alimentée par des discussions et une interview de l'acteur qui interprète Negan) est plutôt celle qui consisterait à faire mourir au moins deux personnages ; et plus précisément, un couple. C'est là que mes références personnelles influencent mon jugement : je pense à la sixième saison de LOST, [SPOILERS!!!] où la malveillance d'un personnage a finalement été révélée lorsqu'il a causé la mort de trois protagonistes, dont un couple emblématique de la série [Fin du SPOILER]. Je pense en effet qu'une seule mort, attendue et annoncée par le cliffhanger, ne nous choquerait pas suffisamment, quand bien même il s'agirait d'un personnage très charismatique. À mon avis, suite à la mort d'un personnage, un autre protagoniste se révoltera et périra à son tour sous les coups de Lucile. Tuer un couple à l'écran est le choix qui me semble le plus probable, d'autant plus que de nombreuses relations amoureuses se sont développées dans la saison 6 (d'ailleurs presque tous les personnages en danger ont une relation amoureuse en cours, que leur chéri(e) soit présent(e) ou non). Le couple Rick/Michonne me semble ici peu en danger. S'ils veulent vraiment nous traumatiser, Glenn et Maggie sont les candidats idéaux, car cela reviendrait à tuer une famille dans l’œuf, au risque de dégoûter une bonne partie de l'audience.

Le cas le plus probable réside pour moi dans une combinaison entre les personnages Abraham, Sacha, Rosita et Eugene. J'aurais tendance à dire que l'un des trois derniers pourrait mourir à coups de batte, entraînant une réaction violente et difficilement maîtrisable de Abraham qui pourrait causer sa perte. Ce raisonnement s'appuie aussi sur le temps d'antenne auquel a eu droit Abraham dans le dernier épisode de la saison, qui pourrait annoncer sa mort. Le pire des scénarios consisterait à tuer Rosita ou Eugene, ce qui entraînerait par effet domino celle d'Abraham, voire celle de Sacha. En tout cas, mon hypothèse tend plutôt vers la mort de Sacha et Abraham (et éventuellement de Rosita ou Eugene).

Ezekiel et Shiva teasent la saison 7 (variety.com)

Je ne m'étendrai pas sur mon hypothèse. Elle est probablement fausse, étant donné les innombrables configurations rendues possibles par la présence de ces onze candidats. J'ai raisonné en terme d'impact sur le groupe : une seule mort, s'il ne s'agit pas d'un personnage emblématique, ne choquera pas suffisamment le groupe et les spectateurs, mais la mort d'un couple emblématique (Glenn/Maggie et leur fœtus) risque de trop révolter les spectateurs. De nombreuses autres hypothèses fourmillent sur le net à partir de raisonnements complètements différents et tout aussi valides. Prenez vos paris rapidement et rendez-vous lundi prochain pour le premier épisode de la saison 7, intitulé « The Day Will Come When You Won't Be », et réalisé par Greg Nicotero, le maître-zombie de la série. Au programme de cette saison : un agrandissement conséquent de l'univers de notre groupe favori, un sociopathe amoureux de sa batte barbelée, un roi avec son tigre et beaucoup de souffrances pour nos personnages forcés de travailler pour Negan !


Et ils ne sont pas au bout de leurs peines : AMC a déjà commandé de nouvelles saisons pour ses deux séries assez rapidement : Fear The Walking Dead a été renouvelée pour une troisième saison dès la diffusion du premier épisode de la saison 2 en avril dernier. The Walking Dead, quant à elle, a d'ores et déjà été renouvelée pour une huitième saison. Comme Robert Kirkman se projette sur douze saisons et que AMC ne va certainement pas laisser s'échapper la poule aux œufs d'or, les zombies ne sont pas prêts de lâcher le morceau !


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