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Nanowrimo 2016

Antoine
1 nov. 2016
2 min de lecture

Le Nanowrimo commence et ses participants sont prêts pour un mois de novembre littérairement foisonnant !

Le National Novel Writing Month (Nanowrimo) est considéré aujourd’hui comme le mois mondial de l’écriture. Son but est que chaque participant écrive 50 000 mots en 30 jours, au cours du mois de novembre, soit l’équivalent d’un petit roman. Centralisé sur Internet, il permet l’élaboration d’une communauté de plus en plus importante d’écrivains permettant un soutien essentiel pour que chacun aille au maximum de ses capacités pour achever l’écriture de ses 50 000 mots.

Le décompte se fait par région, chaque participant indiquant son total de mots écrits dans son profil. La France compte plus de 11 000 membres inscrits sur le site du Nano, ce qui en fait un pays important – le deuxième européen, juste derrière le Royaume-Uni – bien que la pratique n’y est pas démocratisée : c’est un événement particulièrement implanté dans les pays anglo-saxons, mais il commence à pondre ses œufs dans les quatre coins de la planète.

Quoi donc écrire ?

Absolument tout est permis, le plus souvent restant l’écriture de fictions et surtout de romans. Cependant, c’est un événement qui a poussé des thésards ou des étudiants de master à produire leur chef d’œuvre annuel assez rapidement, poussés encore une fois par la communauté qui les entoure. Certains – les « rebelles » - écrivent des essais ou d’autres formes d’écriture plus éloignées de la fiction « classique ». Il y a quand même la règle de n’écrire qu’une œuvre pendant le Nano : abandonner par exemple son roman et en commencer un autre ne peut pas être comptabilisé dans le total de mots à écrire. Le but est donc d’écrire et d’écrire encore davantage, puis de relire, à la fin du Nano, et d’améliorer son œuvre, souffler et rattraper – il le faut bien – les heures de sommeil jetées par la fenêtre ou encrées sur du papier.